La firme californienne Synthetic Genomics a conclu une alliance avec le Centre Asiatique pour la Technologie du Génome, situé en Malaisie afin de développer conjointement des recherches sur les cultures aptes à la production de biocarburants.
Synthetic Genomics compte faire avancer grâce ce partenariat sa recherche sur le génome du palmier à huile, une culture très prisée en Asie du Sud-est pour la production de biodiesel. Le Centre Asiatique pour la Recherche du Génome est une filiale du groupe Asiatic Development Berhad, un des plus grands planteurs de palmiers à huile de toute l’Asie, appartenant à la multinationale malaysienne Genty Group.
La société californienne a également annoncé avoir avancé dans l’analyse et le séquençage du génome de la jatropha, une plante particulièrement intéressante pour la production de biodiesel, puisqu’elle présente un rendement élevé en huile, et s’adapte bien aux zones arides.
Selon le PDG de Synthetic Genomics, J. Craig Venter, décoder le génome de ces plantes et de leur environnement (vie microbienne) permettra à terme non seulement de fabriquer de meilleurs biocarburants mais aussi de fabriquer des engrais verts et de solutions contre les parasites et autres maladies.
Sources: Cleantech, Synthetic Genomics Inc.
2 commentaires:
Voilà un acteur écologique: fabriquer des engrais verts n'est ce pas beau?
par contre, quid des immenses superficie de forêts équatoriales rasées?
Il faut chercher des solutions, dans la recherche et plus techniquement. Mais peut-être devrions nous aussi adopter une sorte de POS: Plan d'Occupation des Sols.
La recherche oui! Mais raisonnée.
JE pense qu'à ce titre et dans cette optique, décoder les génomes peut être très utiles...pour comprendre l'ecosystème et le fonctionnement du palmier....et pour en faire des OGM attractifs!
et là, le débat risque d'être....houleux
Les plantations de palmiers à huile ont eu une expansion sauvage, empietant sur les forets primaires, c'est indéniables.Des pays comme l'Indonésie ne sont malheureusement pas capables de contrôler cette déforestation. Ce sont les pays acheteurs du biodiesel sud asiatique qui doivent être sélectifs et ne pas acheter n'importe quelle saloperie.
La culture de la jatropha ne s'étend pour le moment qu'à des superficie marginales mais tous les spécialistes perçoivent en cette plante le futur du biodiesel. Elle est cultivables sur des terres pauvres (pas aptes à recevoir des cultures alimentaires), et en plus n'est pas gourmande en eau. L'apport des biotechs sera un plus. Des pays comme l'Inde ou l'Argentine expérimentent actuellement des variétés. C'est à mon avis un pas de plus vers des biocarburants efficaces, et plus responsables.
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