La déforestation dans la partie brésilienne de l'Amazonie aurait chuté de 45% entre juillet 2008 et août 2009 - le plus grand recul des deux dernières décennies, selon le gouvernement de Brasília.
Ces chiffres, calculés à partir de l'imagerie satellite, montrent que la surface déboisée ne représente que 7000 km2 sur cette période de 12 mois.
Les chiffres de la déforestation sont en constante baisse depuis le pic des 27.000 km2 atteint en 2004.
Le président Lula da Silva s'est félicité de ce bon bilan, en soulignant l'action de son gouvernement dans la lutte contre la déforestation illégale. Les inspecteurs du gouvernement utilisent à présent l'imagerie satellite pour accentuer leur action sur les zones les plus sensibles.
Certaines ONG émettent un autre avis sur les vrais raisons de la baisse. Paulo Gustavo de Conservation International admet que les efforts du gouvernement fédéral commencent à payer mais attribue cette baisse en grande partie à la chute des cours mondiaux des commodities agricoles comme la viande et le soja. La crise qui a touché l'Agronegocio brésilien aurait donc freiné l'expansion de l'élevage sur les nouvelles frontières agricoles.
Copenhague à l'horizon
Quelques soient les véritables raisons de cette diminution, l'annonce faite à un mois du sommet de Copenhague sur le changement climatique tombe à point nommé.
La déforestation de l'Amazonie compte pour 75% du total brésilien des émissions de dioxyde de carbone. C'est la seule ombre au tableau pour ce pays qui possède l'une des matrices énergétiques les plus propres au monde (plus de 40% de l'énergie consommée dans ce pays provient en effet sources d'énergies renouvelables telles que l'hydroélectrique, l'éthanol et autres dérivés de la canne à sucre).
En combattant la déforestation, le Brésil acquiert une crédibilité pour les négociations à venir et va pouvoir pousser à Copenhague son projet "rémunération contre services environnementaux" qui consiste à encourager la préservation des puits de carbone naturels dans les pays en voie de développement via la création d'un fond multilatéral récompensant les efforts réalisés par des transferts financiers, essentiellement originaires des pays industrialisés.
Sources: Associated Press, Centre d'Analyse Stratégique
Ces chiffres, calculés à partir de l'imagerie satellite, montrent que la surface déboisée ne représente que 7000 km2 sur cette période de 12 mois.
Les chiffres de la déforestation sont en constante baisse depuis le pic des 27.000 km2 atteint en 2004.
Le président Lula da Silva s'est félicité de ce bon bilan, en soulignant l'action de son gouvernement dans la lutte contre la déforestation illégale. Les inspecteurs du gouvernement utilisent à présent l'imagerie satellite pour accentuer leur action sur les zones les plus sensibles.
Certaines ONG émettent un autre avis sur les vrais raisons de la baisse. Paulo Gustavo de Conservation International admet que les efforts du gouvernement fédéral commencent à payer mais attribue cette baisse en grande partie à la chute des cours mondiaux des commodities agricoles comme la viande et le soja. La crise qui a touché l'Agronegocio brésilien aurait donc freiné l'expansion de l'élevage sur les nouvelles frontières agricoles.
Copenhague à l'horizon
Quelques soient les véritables raisons de cette diminution, l'annonce faite à un mois du sommet de Copenhague sur le changement climatique tombe à point nommé.
La déforestation de l'Amazonie compte pour 75% du total brésilien des émissions de dioxyde de carbone. C'est la seule ombre au tableau pour ce pays qui possède l'une des matrices énergétiques les plus propres au monde (plus de 40% de l'énergie consommée dans ce pays provient en effet sources d'énergies renouvelables telles que l'hydroélectrique, l'éthanol et autres dérivés de la canne à sucre).
En combattant la déforestation, le Brésil acquiert une crédibilité pour les négociations à venir et va pouvoir pousser à Copenhague son projet "rémunération contre services environnementaux" qui consiste à encourager la préservation des puits de carbone naturels dans les pays en voie de développement via la création d'un fond multilatéral récompensant les efforts réalisés par des transferts financiers, essentiellement originaires des pays industrialisés.
Sources: Associated Press, Centre d'Analyse Stratégique
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