C'est ce que suggère un récent article du Financial Times: une crise des soft commodities est proche. La forte hausse des prix du pétrole et la crise des subprimes monopolisent l’attention des analystes alors qu’un véritable choc des denrées agricoles, aux conséquences bien plus tragiques, se profile à l’horizon.
Les signes avant-coureurs ?
On se souvient l’an passé du grand mouvement de protestation contre la hausse du prix de la tortilla de maïs au Mexique.
Face à ce constat, le penseur John Robb sur son blog Global Guerillas évoque la possibilité d’un «Cygne noir» (théorie développée par Nassim Taleb, décrivant un évènement rare et inattendu aux conséquences désastreuses tels que la crise de 1929 ou encore les attaques terroristes du 11 septembre 2001). L’auteur du bestseller «Brave New War» estime que de nos jours la seule superpuissance aux commandes est le marché global non régulé, entité au comportement capricieux et imprévisible. la crise des subprimes fut un premier exemple. Celle des soft commodities pourrait en constituer un autre, mais cette fois-ci les conséquences seraient d'une toute autre ampleur.
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